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Je m’en veux… Un peu!

Alors que je m’étais mis comme objectif d’écrire un article ou même seulement quelques lignes chaque mois afin de maintenir ce site toujours vivant, je n’ai pas écrit depuis décembre et là, nous arrivons en juin, 6 mois plus tard!

Bon c’est vrai, des rénovations d’une maison, puis la vente de la maison, un déménagement dans ce qui était notre petit chalet, puis encore des rénovations pour faire de ce petit chalet de bois une maison ou il fait bon vivre et qui est équipé d’un observatoire, le tout dans el plus beau ciel du sud du Québec, en plein milieu de la « première réserve mondiale de ciel étoilé »…
Avouez que ça occupe et que ce n’est pas banal!

Faut dire aussi que l’observatoire a connu aussi son plein de réno.
J’avais quelques problèmes de stabilité avec mon ensemble Caméra/Télescope qui ne me plaisait pas.
Une Sky Watcher ED-80 600mm équipée d’une ST-7 XME ayant des pixels de 9 micros offre un échantillonnage qui n’est pas convainquant.

E = 206 x P/F  ou E= (CCD Pixel size/Focal Length) * 206.265
E = Champ de vision couvert par un pixel en seconde d'arc 
P = Dimension physique d'un pixel en microns  
F = Longueur focale du télescope en mm

Donc 9/600*206.265 = 3.09
C’est bon pour les zones chaudes et plus calmes comme l’Arizona, mais comme nous sommes au Québec avec la température que l’on connait,  j’ai voulu améliorer mon sort en me procurant une nouvelle lunette qu’un ami m’a cédée pour un prix vraiment… d’ami!

Une Explore Scientific ED-127 (952mm) Air-Spaced Triplet APO
On parle alors d’un échantillonnage avec la même caméra ST-7 XME de :
9/952*206.265 = 1.95

Il est reconnu que pour le ciel profond, la valeur d'échantillonnage doit être entre 1,5" et 3 "/pixels

En dessous de 1 "/pixels ça ne sert à rien, car les effets de la turbulence et les erreurs de guidage de la monture vont "effacer" les détails   -> les étoiles/détails vont être empâtées.
Au-dessus de 3, on perd de la résolution, les étoiles risquent d'apparaitre "carrées".

Voilà pour l’optique!

Mon dôme a aussi reçu une petite touche de modernisme grâce au talent magique de Luc Turbide qui est technicien pour l’Université de Montréal. Avec ses explications et celles d’un autre ami Franco Champoux de club de Sherbrooke, j’ai pu automatiser le dôme. Quelle différence lors des suivis qui prennent toute une nuit!

Côté précision, ma EQ-6 m’a toujours bien servi!
Mais rouler deux télescopes en parallèle, avec les caméras, spectro et filtres photométriques, sans parler du viseur et du 3e télescope pour le guidage… Cette vaillante mouture m’a donné ce qu’elle pouvait. Quelque chose de plus puissant et de plus professionnel s’imposait.

Après plusieurs recherches et aventures, j’ai succombé à une monture Ioptron CEM120 ayant une capacité de 110 lbs. La précision de son suivi est vraiment remarquable.
Comme preuve, cette image de M3, 500 secondes, sans guidage.

 

 

Bien sûr, ce genre d’image doit comprendre un alignement polaire assez précis :

PHD2 est parfait pour ce genre de travail, quelques pixels d’erreurs!
(Voir le tutoriel de M. Yves Tremblay fait à L’ACAIQ de 2014 - https://www.youtube.com/watch?v=AoXPizLX6wA )

Autre lien pour le mode d’emploi :
https://www.cloudynights.com/topic/472874-drift-alignment-with-phd2-the-bookmark-technique/

 

La saison 2019 commence donc bien.
À cette date, la lunette est montée pour la photométrie et une soirée a été faite pour des tests.
En juillet, le 2e télescope (C9,25) sera monté en mode spectroscopie pour les suivis plus poussés.  

C’est donc à suivre!