Tout a commencé avec le satellite Kepler, lancé en 2009.
Sa mission était de suivre une partie du ciel, soit l'aile gauche de la constellation du Cygne et de valider tout changement de magnitude.

Puis, le 4 mars 2011, une étoile baisse d'éclat brutalement et de plus de 15%. Elle se fait remarquer aussi le 28 février 2013, mais cette fois, de 22%^[1]. Puis elle récidive les 11 mai 2013 et 19 mai 2017.

Bien sûr, la presse s'en est accaparée avec toutes sortes de théories fantastiques, car en fait on ne savait pas comment une telle variation pouvait se produire. Quelque chose d'énorme cacherait cette étoile périodiquement.

Dernière théorie qui est également la plus plausible^[2]:

Crédit: "KIC 8462852: Will the Trojans return in 2021?"  F. Ballesteros, P. Arnalte-Mur, A. Fernandez-Soto et al.^[2]

Mais il y a eu tellement de publications sur cette étoile que nous nous contenterons ici de nous concentrer sur les suivis astronomiques.

Par contre, j'aimerais mentionner un document du groupe de recherche de l'astronome Tabetha S. Boyaijian qui est paru en janvier 2018 et auquel votre humble serviteur a collaboré.

Annonce sur "SpaceRef": http://spaceref.com/news/viewsr.html?pid=50966

Article sur le site de l'Université Cornell:
https://arxiv.org/abs/1801.00732

Le mieux que les amateurs puissent faire c’est de continuer les suivis et ainsi offrir le plus d'information possible aux pros pour les aider à résoudre l'énigme. Le temps fait parfois bien les choses... ^[3].